A l’heure de la future loi tracée par la Feuille de route de l’économie circulaire et de la transition écologique en France et en Europe, les lignes bougent pour la durabilité des produits. Deux plaintes ont été déposées par l’association HOP et l’Italie a sanctionné des pratiques d’obsolescence programmée.

L’obsolescence programmée est avant tout un enjeu économique, qui ne peut être résolu qu’avec la collaboration d’entreprises capables de répondre à la demande en fournissant des alternatives de production et distribution durable. De plus en plus d’entreprises se distinguent déjà en contribuant à l’allongement de la durée de vie des produits : autoréparation, reconditionnement, vente de pièces détachées, distributeurs ou fabricants de produits modulaires et réparables, etc.

Afin de fédérer ce réseau et démontrer que lutter contre l’obsolescence programmée est loin d’être une utopie mais bien une opportunité pour ceux qui savent la saisir, l’association HOP a lancé en décembre 2017 le Club de la durabilité avec des entreprises volontaires et engagées pour des produits durables et réparables. L’ambition du Club est de développer l’expertise de la durabilité et de ses impacts pour outiller les entreprises et multiplier les solutions de biens et services durables grâce à un réseau constructif d’acteurs du changement. Réunissant des acteurs de l’allongement de la durée de vie des produits, le Club a travaillé, en 2018, à identifier des freins et des leviers favorables à la durabilité, ainsi qu’à échanger de bonnes pratiques. Pour soutenir et accélérer le développement de cet écosystème d’entreprises qui mettent la durabilité des produits au coeur de leur modèle, l’association HOP a lancé en décembre 2017 le Club de la durabilité composé d’entreprises pionnières.

A l’occasion de la publication d’un rapport inédit, l’association vous convie à un colloque le 22 novembre au Palais Bourbon pour débattre de l’engagement des entreprises dans la production et consommation durable.

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