Un crédit d’impôt pour la seconde main

Face à la récente proposition d’un crédit d’impôt proposé par les Antoine Jouteau du Bon Coin et Emery Jacquillat de la Camif en faveur du secteur de l’occasion, l’association HOP affirme son soutien à toutes les mesures qui permettront d’allonger la durée de vie des produits.

HOP soutient cette mesure qui vise à démocratiser l’accès aux produits de seconde main, dans une logique d’économie circulaire. Ce crédit d’impôt a toute sa place dans le projet de loi des finances pour 2020 à venir. Il représente un levier temporaire nécessaire pour dynamiser tout l’écosystème économique de la durabilité en attendant que les produits durables, réparables et de seconde main deviennent la norme.

Réparation et réemploi : piliers de l’économie circulaire

Aujourd’hui, le projet de loi anti-gaspillage pour une économie circulaire issu du Sénat propose un fonds de la réparation, réclamé par HOP, ainsi qu’un fonds pour le réemploi, financés par les éco-contribution des entreprises qui mettent sur le marché leurs produits, en vue de leur recyclage. Ces fonds permettraient d’abaisser directement le coût de la réparation pour les clients et de financer le déploiement de structures du réemploi solidaire.

Dans le cadre de la lutte contre l’obsolescence programmée, favoriser la réparation ainsi que les produits d’occasion représentent des enjeux majeurs pour la durabilité des produits. S’il y a eu des avancées dans le projet de loi anti-gaspillage au Sénat face au texte trop peu ambitieux proposé par Gouvernement, HOP attend des député·e·s un renforcement du texte.

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