Pour imaginer les collants du futur, il faut partir du principe où la santé de la planète inquiète et donne de nouvelles pistes de réflexions aux ingénieurs, créateurs et industriels. C’est à travers l’éco-conception et la lutte contre l’obsolescence programmée que les collants du futur seront imaginés.

Définition des deux termes principaux

L’éco-conception est le fait de concevoir des produits qui respectent les principes du développement durable et de l’environnement. C’est une démarche pour laquelle, il faut penser l’objet en fonction de son cycle de vie, avec des matériaux renouvelables. Tout en pensant à faciliter la fin de vie de l’objet par le recyclage, le réemploi ou la réparation.

La conception contre l’obsolescence programmée vise à augmenter la durée de vie de l’objet créé et donc à en diminuer le taux de remplacement. Cela est possible lorsqu’il est réparable facilement et que les pièces détachées sont disponibles.

Est-ce que la lutte contre l’obsolescence programmée trouve toujours des solutions dans l’éco-conception ?

Un objet éco-conçu ne lutte pas forcément contre l’obsolescence programmée. En effet, il est tout à fait possible que l’objet qui lutte contre l’obsolescence soit produit avec des matières peu recyclables et polluantes. Cette lutte consiste à proposer des objets solides, que l’on peut conserver longtemps et réparer facilement.

Au contraire, un objet éco-conçu qui est composé de matières recyclables, voire compostables n’est pas forcément réparable. Il ne lutte pas toujours contre l’obsolescence programmée. L’écoconception vise à étudier l’impact écologique d’un produit depuis sa production en passant par son utilisation jusqu’au moment où il est jeté.

Prenons l’exemple des collants, imaginons ceux du futur. Pourront-ils être éco-conçus et hors du système d’obsolescence dans lequel ils sont ancrés ?

1. Créons-les à partir des matières compostables dans une filière industrielle propre. Ils ne dureront pas forcément plus longtemps que ceux que l’on trouve actuellement dans le commerce. Si avant qu’ils ne filent, ils auraient été portés entre 2 et 5 fois. Mais, au moment de s’en séparer, ils n’émettront pas de pollution. Au contraire même, on pourrait les jeter dans un compost. Ils participeraient à la biodiversité et à nourrir les sols et les plantes des jardins.

2. Au contraire, si l’on imagine faire des collants dans une matière indéchirable. Ces derniers ne seront certainement pas conçus dans une matière durable. Cependant, si on pouvait les conserver à vie, ou même les transmettre entre les générations. Leur impact écologique serait différent de ceux en matière organique mais ne serait pas forcément une mauvaise solution. Du moment que la filière de revalorisation de la matière est opérationnelle et que cette matière est réutilisée dans d’autres produits, ce procédé pourrait être bénéfique.

3. L’idéal serait d’éco-concevoir des collants qui luttent contre l’obsolescence programmée. C’est à dire, d’utiliser des matières organiques afin de créer des collants qui durent très longtemps dans une filière industrielle propre, qui finissent leur vie dans des composteurs. Qui n’auront donc pas un impact écologique élevé.

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