Action devant le siège de Microsoft : la coalition “Non Taxe Windows” se mobilise !

Mardi 7 octobre, la coalition « Non Taxe Windows », coordonnée par HOP – Halte à l’Obsolescence Programmée, s’est rassemblée devant le siège de Microsoft France à Issy-les-Moulineaux pour protester contre la taxe Windows.

L’association HOP a été reçue par Microsoft ce lundi 6 octobre en tant que représentante de la coalition.

Microsoft a pu confirmer l’extension des mises à jour gratuites pendant un an de Windows 10 pour les utilisateur·ices grand public. Les utilisateur·ices des Licences Famille, Professionnelle, Éducation et Station de Travail ont accès à un an de mises à jour gratuites jusqu’au 13 octobre 2026. La condition : se connecter à un compte Microsoft. En savoir plus sur les solutions malgré la fin des mises à jour gratuites de Windows 10

Malgré cette première avancée, la coalition estime que la firme reste loin de répondre pleinement aux attentes des usagers et du mouvement pour un numérique durable et accessible à tous.

Dans une semaine, 400 millions d’ordinateurs dans le monde seraient rendus inutilisables, alors même qu’ils fonctionnent encore très bien.

Munis d’un chèque géant symbolisant la taxe Windows, nous dénonçons une décision jugée injuste et inacceptable : faire payer les mises à jour de Windows 10, alors que Microsoft a enregistré 87 milliards de dollars de bénéfices nets en 2025.

Nous réitérons nos demandes :

  • Que Microsoft communique massivement sur l’extension d’un an des mises à jour de Windows 10, et simplifie les conditions d’accès à ces mises à jour ;
  • L’extension des mises à jour de sécurité de Windows 10 jusqu’en 2030, comme l’exigent les presque 50 000 signataires de la pétition et des 22 organisations partenaires.

Près d’un quart des ordinateurs sont concernés en France. Cela inclut non seulement les particuliers, mais aussi des entreprises et des infrastructures critiques : départements, hôpitaux, mairies, bibliothèques et associations par exemple.

Nous avons reçu des témoignages alarmants de la part de collectivités et d’administrations. Dans un département de près d’1,5 million d’habitants, le remplacement du matériel est estimé par exemple à 1,1 million d’euros, dont un surcoût imprévu de 550 000 €. Elles signalent des conséquences alarmantes : gaspillage de ressources publiques, coût financier et humain supplémentaire, perte de compatibilité logicielle et de matériel encore fonctionnel, etc. Pour certaines structures n’ayant pas les ressources nécessaires, cela suppose l’impossibilité d’assurer la cybersécurité des ordinateurs.

C’est pourquoi le combat continue, et nous avons besoin de votre mobilisation !

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